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vendredi 26 avril 2024
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L’artiste invisuel comme citoyen expérimental – partie 1

L’artiste invisuel, sans rien perdre de toute son individualité, réinvente radicalement le concept de citoyenneté. Il s’affranchit des normes de l’art visuel souvent uniformisantes, en inventant sa propre forme d’art. Une conception radicale qui se répercute sur sa vie en tant qu’individu social. En perpétuelle remise en question, il adopte une approche artistique active, en expérimentant hors des schémas traditionnels, ce qui émule les autres à créer à leur tour.

L’acte même de créer sur un pied d’égalité a une dimension émancipatrice. Le concept de rhizome et de non-hiérarchie, explicité par Gilles Deleuze et Félix Guattari, place d’emblée l’art dans une perspective égalitaire(1). Ce qui fait écho aux prises de position des artistes invisuels Gary Bigot, Gilbert Coqalane et Mariem Memni. La création hors du système traditionnel de l’art amène à des changements sociaux hors des cases. Alexandre Gurita, artiste et inventeur du terme art invisuel dans les années 2004, voit l’artiste invisuel comme un citoyen expérimental. Pour lui, les artistes sont soumis aux idéologies et aux normes de l’art qui réduisent l’art à l’art visuel. L’artiste invisuel brise ces normes et se construit fondamentalement par expérimentation et non pas en remplissant un espace social prédéterminé comme l’artiste visuel. Expérimenter, demande assez de liberté pour aller au-delà de ses propres limites et de celles que la société nous impose. L’artiste invisuel est donc dans une forme de non-alignement.

Radicalités

Gary Bigot, bâtiment désaffecté, Bruxelles, 1975

En 1974, l’artiste Gary Bigot dispose au centre du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, une ligne autocollante jaune qui traverse une salle. Les participants peuvent la mesurer à leur manière, en formulant une unité de mesure personnelle. Considéré comme l’un des pionniers de l’art invisuel, Gary déclare : « Je m’inscris dans des concepts artistiques et philosophiques antérieurs. Quand on me parle des situationnistes des années 60, je m’y retrouve. Les artistes invisuels veulent faire réfléchir sur des idées préconçues véhiculées dans le monde de l’art, comme la notion de génie qui va empêcher toute réflexion critique. Nous voulons nous intégrer à un modèle différent du système classique et amener à un changement radical en ne produisant pas d’objets d’art ou des déchets, en ne recevant aucune aide financière de l’état. Nous sommes dans une totale radicalité ! ».

Lauréat de la Jeune Peinture Belge en 1975 et après avoir représenté la Belgique à la Biennale de Venise en 1978, ce qui est la consécration suprême pour un artiste, Gary Bigot choisit de rompre avec le profil attendu de l’artiste à succès conventionnel : produire telle forme d’art, x nombre d’œuvres d’art par an, avoir x expositions par année, participer à x foires, salons et autres biennales, avoir sa ou ses galeristes, etc. Faire telle ou telle concession pour plaire. « Je prenais le chemin de l’approche scientifique, dès les années 1980. J’ai alors recours au concept de quantum intuitif, à la notion d’équivalence ou encore d’appareil sensible. Tout ce qui m’importait était d’aller à la recherche des appareils sensibles, qui produisaient à ma place. Ma rencontre décisive avec un de ces appareils s’est faite en Espagne dans un musée de sculptures médiévales polychromes en 1981. Ces sculptures étaient assises sur des socles. Sur un de ces socles j’ai vu un thermo-hygrographe installé. Et cela m’a bouleversé. » signale Gary Bigot. Dès lors, le thermo-hygrographe devient pour lui une nécessité. Ces instruments ne sont pas uniquement disposés dans des lieux d’art contemporain mais également dans un laboratoire, une cave à vin ou même dans un sous-marin.


Allant à contre sens d’une conception de l’artiste devenu obsolète pour lui, Gary a adopté dans sa pratique quatre résolutions : « pas de production par lui-même », « pas de promotion par lui-même », « pas de profit pour lui-même », « pas de propriété à titre personnel ». L’artiste utilise le thermo-hygrographe comme une métaphore de l’être humain sensible et le principe de thermo-hygrométrie comme un langage à développer à l’infini. Son œuvre, ce n’est pas l’appareil en tant que tel. Sa pratique demande une implication de la part de son public. L’artiste inverse les rôles et devient ainsi une personne active au sein d’une œuvre collective. Dans les années 1990, l’artiste a beaucoup voyagé dans le monde entier et a répertorié sous forme d’albums des thermo-hygrographes. En 2006, la maison de Victor Hugo à Paris a « activé » la démarche de Gary. Mais ce musée de la ville de Paris n’avait pas de thermo-hygrographe. Danielle Molinari, la Conservatrice, demande alors aux autres musées de la ville de lui apporter leurs thermo-hygrographes pour la circonstance. En 2007 le MAGA (Musée d’art moderne et contemporain de Gallarate, près de Milan) fait entrer par le biais de la Biennale de Paris, deux de ces instruments que le musée utilisait pour ses collections, dans sa collection permanente.

Gary Bigot par Filip Sebreghts. Localisation : Gropius Bauhaus, Berlin, 2022

En 2017, l’artiste a initié la Biennale de Paris au Luxembourg, qui s’est déroulée du 1er octobre 2018 au 30 septembre 2020 et qui a eu pour titre « L’air que je souffle, tu respireras un jour ». Une application permettait à des usagers de géolocaliser en temps réel leurs souffles sur la mappemonde. Il suffisait d’ouvrir l’application et de souffler pour « voir » son souffle apparaître sur la carte du monde, parfois accompagné d’un message. Ce réseau social « vital », permettait de « propager un air créatif à travers le monde », selon l’expression de l’artiste. La participation des usagers devient ainsi une démarche vitale où l’on souffle ensemble. Une allégorie de la vie en communauté et du quotidien. L’artiste tout comme les usagers expérimentent alors dans une totale liberté.

Biennale de Paris au Luxembourg – Du premier octobre 2018 au 30 septembre 2020 – État des souffles au 18
juin 2019 à 17h38.
Biennale de Paris au Luxembourg – Détail avec des souffles accompagnés par des messages.

Le plus souvent, ce sont des personnes qui découvrent par hasard des thermo-hygrographes et qui le font savoir à l’artiste, comme un certain Maxime Artigues en 2023.

… → RDV la semaine prochaine pour la suite de l’article
Par Audrey Poussines

(1) « Dans la théorie philosophique de Gilles Deleuze et Félix Guattari, un rhizome est un modèle descriptif et
épistémologique dans lequel l'organisation des éléments ne suit pas une ligne de subordination (comme dans une
hiérarchie) — avec une base (ou une racine, un tronc), offrant l'origine de plusieurs branchements, selon le modèle
de l'Arbre de Porphyre—, mais où tout élément peut affecter ou influencer tout autre »-wikipédia

Adobe Max : l’avenir de la créativité et de l’IA

 → Ce qu’il fallait retenir de l’évènement Adobe Max à Londres ce mardi 23 avril dernier

  • Adobe a dévoilé la nouvelle version de Photoshop (bêta) avec des nouvelles fonctionnalités d’IA générative comme Générer une image et le Remplissage génératif avec Image de référence.
  • Le nouveau modèle Firefly Image 3 permet d’obtenir des meilleurs résultats photoréalistes, plus détaillés et plus précis, ainsi que des meilleurs niveaux de contrôle grâce aux fonctionnalités de Référence structurelle et Référence de style.
  • L’application mobile Adobe Express, dotée de l’IA générative Firefly et des outils de création Adobe, est désormais accessible à tous les utilisateurs, permettant à des millions de personnes de créer des contenus
    uniques de n’importe où.

Retenons que la nouvelle version de Photoshop intègre désormais le Remplissage génératif associée à Image de référence, ce qui permet aux créateurs de contenu d’exercer un contrôle accru et aux utilisateurs de Photoshop de bénéficier d’une meilleure maîtrise de leur travail. De nouvelles fonctionnalités, telles que Générer une image transforme rapidement la peur de la page blanche en une variété de résultats, de sorte que tous les utilisateurs, quel que soit leur niveau de compétence, disposent des outils nécessaires pour donner un nouvel élan à leur créativité. Basées sur le modèle Adobe Firefly Image 3, ces innovations ouvrent une nouvelle ère pour l’application de retouche d’images la plus utilisée, avec notamment de nouvelles capacités d’IA générative intégrées directement aux workflows habituels des utilisateurs.

 → Adobe ouvre le champ des possibles aux créatifs en démocratisant l’IA.

Adobe MAX
Adobe MAX à Londres (23 avril 2024) rassemble la communauté créative venue du monde entier pour une expérience
unique, immersive et engageante. L’occasion de découvrir les dernières applications, fonctionnalités et innovations
d'Adobe
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Monotype annonce son partenariat avec Blaze Type

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 Monotype Imaging Inc., un leader mondial dans la conception et la technologie des polices de caractères, annonce avoir noué un partenariat avec Blaze Type, une prestigieuse fonderie française. 

Le partenariat avec Blaze Type permettra ainsi aux clients de Monotype d’accéder pour la première fois à la bibliothèque typographique de Blaze Type. Cela leur offrira l’accès à une vaste collection de polices variables, facilitant alors le travail des designers et des créateurs dans l’élaboration et la création de visuels à fort impact. La collection de Blaze Type est désormais disponible sur les plateformes Monotype Fonts et MyFonts pour les professionnels créatifs à travers le monde.

Notre collaboration avec Monotype, une entreprise historique de notre secteur, ouvre des horizons prometteurs pour l’avenir de la création typographique. Ce partenariat, plus qu’une simple expansion de la diffusion de nos polices, est en parfaite adéquation avec notre mission de fournir aux designers des outils qui stimulent la créativité et repoussent les frontières du design.” a déclaré Matthieu Salvaggio, fondateur et designer de polices chez Blaze Type.

Damien Collot, Directeur de Création Typographique chez Monotype, a ajouté : “nous sommes ravis d’annoncer ce partenariat avec Blaze Type qui souligne notre engagement à promouvoir l’innovation typographique. L’intégration des polices de Blaze Type à notre collection offre à nos designers des possibilités créatives remarquables et illimitées. »

Monotype a également annoncé l’ouverture d’un siège à Paris. 

Le nouveau bureau de Monotype à Paris comprend une salle dédiée aux ateliers, aux conférences et aux événements, et espère devenir un lieu encourageant la créativité et la collaboration parmi les typographes, les designers et les professionnels créatifs. L’emplacement du bureau dans le quartier du Sentier, surnommé ‘La Silicon Sentier’ pour son rôle de centre culturel et d’innovation.

Ninan Chacko, CEO de Monotype, a déclaré : “L’établissement de notre présence à Paris, ville emblématique reconnue pour son riche patrimoine artistique et sa dynamique scène créative, représente un jalon majeur pour Monotype. Ce geste symbolise non seulement notre profond engagement envers la typographie française, mais il renforce aussi notre volonté de stimuler l’innovation et l’excellence au sein de la communauté internationale du design. Je suis également enchanté de vous annoncer notre partenariat avec Blaze Type, un acteur de premier plan dans le design typographique français et les polices variables. Nous avons hâte de vous faire découvrir leurs catalogue, fusion de tradition et d’innovation, renforçant notre objectif à célébrer des typographies indémodables et multiculturelles.

Avec cette expansion et ce partenariat, Monotype démontre son engagement envers l’art et la science de la typographie, en veillant à ce que les designers disposent des meilleurs outils et ressources pour réaliser leurs visions. 

Nous rappelons que Monotype convie la communauté des designers à se rassembler le jeudi 25 avril pour Brand Talks Paris.  

À propos de Monotype
Monotype crée des marques qui comptent grâce à la typographie, à la technologie et à l’expertise. L’entreprise s’associe à des fonderies de premier plan pour proposer la plus grande collection de caractères de haute qualité au monde. La plateforme Monotype Fonts propose plus de 150 000 polices.

Francis Bacon et l’Âge d’Or du Design à L’Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux

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L’Espace de l’art concret, situé près de Nice, consacre son exposition estivale à un pan méconnu de la pratique de Francis Bacon : la création de mobilier au début des années 30, ses influences et les traces de cette période tout au long de son parcours.

Bacon s’est dit très influencé par le design français. Il a également précisé que le post-cubisme, mais aussi le Bauhaus l’avaient marqué et avaient constitué d’importantes sources d’inspiration. En effet, ses meubles sont principalement influencés par le travail de designers de l’époque (années 1930) comme ceux de Pierre Chareau, Eileen Gray, Le Corbusier, André Lurçat, Robert Mallet-Stevens ou encore Charlotte Perriand. Le parcours de l’exposition présentera un ensemble significatif d’œuvres de cette période de Francis Bacon : peinture, mobilier, tapis et documents d’archives, mais aussi, afin de dresser un portrait plus complet du contexte, de l’époque et des différentes influences qui l’ont marqué, des œuvres picturales telles que celles de Roy de Maistre et Fernand Léger.

Francis BACON, Tabouret, circa 1930. Contreplaqué peint en sections — 41 x 52 x 38 cm © droits réservés © Adagp, Paris 2024

Artistes (liste en cours) : Francis Bacon, Sonia Delaunay, Roy De Maistre, Eileen Gray, Pierre Jeanneret, Fernand Léger, Le Corbusier, André Lurçat, Robert Mallet-Stevens, Charlotte Perriand, Ludwig Mies van der Rohe

Francis BACON, Table, 1930. Table en acier tubulaire surmontée de miroir — D 77cm x H 53 cm. Francis Bacon MB Art Foundation, Monaco © droits réservés © Adagp, Paris 2024

A découvrir du 09 juin 2024 au 05 janvier 2025

Plus d’informations

Aurore Bay, illustratrice et entrepreneuse créative

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Illustratrice depuis 2020, Aurore Bay est spécialisée dans la création de personnages et de scènes de vie. Elle a eu l’occasion de travailler avec des marques telles que Haribo, Ouest France, Les éditions Milan, Post-it, Eyrolles, Adobe,… Elle est également créatrice de contenus sur Instagram et Youtube, où elle partage sa vie quotidienne de créative.

Instagram

Le Printemps du Dessin 2024

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Depuis un mois déjà, se déroule une grande fête du dessin au niveau national. De mars à juin, le Printemps du dessin célèbre le dessin contemporain, partout en France.

Le Printemps du dessin se décline sur deux volets : les expositions et toutes les actions type workshops.

De mi-mars à mi-juin, l’évènement fédère les expositions dessin qui se déroulent dans les institutions ou centres d’art et toutes les actions type workshops, ateliers, conférences et rencontres entre l’artiste et le public. Ainsi le médium dessin sous toutes ses formes permet aux différents publics (scolaires, empêchés, etc.) d’être au plus près des artistes et de la création.

À partir de la programmation locale, les participations se font sous la forme d’expositions, d’ateliers, de performances, de workshops, de conférences ou encore de rencontres en rapport avec le dessin contemporain.

Le Printemps du dessin – du 20 mars au 21 juin 2024 – un évènement national, voir la programmation.

Canva Create : save the date

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De nombreux acteurs de la communication visuelle ont recours à Canva au quotidien pour leur faciliter la tâche et gagner du temps. Si l’outil ne remplacera jamais l’expertise d’un graphiste, force est de constater qu’il gagne en popularité auprès de nombreuses professions de la communication visuelle (ex : les community managers ou professionnels du webmarketing) avec plus de 85 millions d’utilisateurs répartis dans 190 pays.

Le plus gros événement Canva Create jamais organisé aura lieu à Los Angeles le 23 mai prochain. Une partie de cet évènement sera également accessible en ligne et gratuitement pour tous ceux qui ne peuvent faire le déplacement. Au programme : plus de 50 intervenants et intervenantes, plus de 15 sessions et des ateliers dirigés par l’équipe Canva. Et un avant goût des nouveaux lancements de la plateforme.

Pour en savoir plus et s’inscrire : Canva Create

Brand Talks by Monotype 2024

Save the date : le prochain Brand Talks by Monotype aura lieu à Paris le 25 avril prochain !

Les évènements Brand Talks rassemblent les agences et entreprises les plus reconnues en matière de design, de marketing et de stratégie de marques. L’occasion est alors donnée aux participants d’échanger sur les tendances impactant leurs industries respectives dans le cadre d’une série de courtes conférences, dynamiques et inspirantes. C’est également l’opportunité idéale pour partager autour des éléments définissant une marque moderne et capable de se différencier ou de s’affirmer.

Les intervenants de cette édition :

  • Renaud Cambuzat – Chantelle, Global Chief Creative Officer & Chief Brand Officer
  • Jean-Philippe Chavatte – Carré Noir, Directeur Général
  • Pascal D’amico – Decathlon, Brand Designer Director
  • Alexandre Delassus – Decathlon, Retail Brand Designer
  • Laurène Girbal – Monotype, Dessinatrice de Caractères Typographiques
  • Damien Collot – Monotype, Directeur de la Création Typographique

Brand Talks Monotype, le 25 avril, de 14h30 à 19h30
9 rue Forest, 75018 Paris

Rdv sur la page de l’évènement pour découvrir le programme complet.

Paolo Pininfarina – Décès du designer italien

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Le designer automobile italien, Paolo Pininfarina, président héritier de Pininfarina (entreprise familiale italienne de stylisme spécialisée en carrosserie automobile) est décédé ce 9 avril, des suites d’une longue maladie.

Petit-fils de Gian-Battista Pinin Farina, fils de Sergio Pininfarina et frère d’Andrea Pininfarina (tous trois designers, PDG ou fondateur de l’entreprise familiale Pininfarina), Paolo Pininfarina est un ingénieur diplômé en 1982 en génie mécanique de l’École polytechnique de Turin. En 1987, il prend la direction de Pininfarina Extra, puis devient vice président de Pininfarina en 2006, aux côtés de son frère aîné Andrea Pininfarina. Il lui succède à la présidence de l’entreprise familiale à la suite de la disparition accidentelle de ce dernier en 2008.

En 2013, il crée une voiture en mémoire de son père, la Ferrari Sergio Pininfarina.

Numéro spécial 30 ans d’étapes : we need you !

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Chers lecteurs,

Comme vous le savez, cette année, étapes : fête ses 30 ans. Certains d’entre vous nous lisent depuis très longtemps, parfois même depuis les prémices de la revue en 1994, alors sous le nom d’ Étapes Graphiques. Nous vous l’avons annoncé lors de notre communiqué au sujet de la reprise de la revue, un numéro spécial 30 ans (n°273) est en préparation. Et nous avons décidé de vous y impliquer.

30 ans, 30 articles marquants. Voici ce qui composera, entre autres, ce numéro des 30 ans. Alors, qui de mieux que nos lecteurs pour sélectionner les 30 meilleurs articles de ces 30 dernières années ? Chers lecteurs, la parole est à vous ! Remplissez simplement le formulaire et dites-nous quel article demeure à ce jour le plus impactant pour vous.

Une surprise ?

 Pour vous remercier, nous mettons en jeu 5 abonnements d’un an (4 numéros) à étapes : (tirage au sort effectué parmi les participants au questionnaire des 30 ans, veillez à bien renseigner votre adresse email pour que l’on puisse vous contacter si vous êtes l’un des gagnants).